Témoignage d’un membre : Combattre le syndrome de l’imposteur

Beth est chef de projet.
Qu’est-ce qui vous a poussé à vous concentrer sur le bien-être ?
Je me soucie beaucoup de ce que les autres pensent de moi. J’adore les reconnaissances positives – elles me motivent à travailler plus dur. Mais lorsque j’entends le moindre commentaire constructif, j’ai l’habitude de m’en vouloir, de commencer à croire au pire en moi. Par exemple, si le public d’une présentation importante était un peu calme, je passais des heures après à penser que j’avais fait un mauvais travail. Cela nuisait à ma confiance en moi et je devais y remédier.
Quelles mesures avez-vous prises pour vous améliorer ?
Grâce à des conversations avec mon coach et mes amis, j’ai pu découvrir la cause profonde de ces schémas de pensée : le « syndrome de l’imposteur ». Je craignais de ne pas être aussi bon, intelligent ou talentueux que les autres le pensaient. Comprendre cela a été la première étape de mon parcours de croissance, car je savais que je devais m’attaquer à cette peur sous-jacente.
J’ai commencé à adopter une pratique de « recadrage ». Chaque fois que je commençais à sombrer dans la négativité, je sortais mon carnet et dressais deux listes. La première était constituée de toutes les preuves à l’appui de ma peur. La seconde était constituée de toutes les preuves contre ma peur. J’ai découvert que la plupart du temps, la deuxième liste était beaucoup plus longue. Je me sentais beaucoup mieux après cette pratique.
Quel a été le résultat de votre travail ?
Un jour, j’ai réalisé que j’avais déjà listé les preuves contre ma peur dans ma tête, avant même de prendre mon carnet. J’avais réussi à développer une habitude atomique ! Ce processus m’a aidé à devenir plus calme et plus confiant, et capable de m’empêcher de sombrer dans l’autocritique au travail.
Des conseils pour d’autres personnes travaillant sur un sujet similaire ?
La prise de conscience est la première et la plus importante étape. L’une des prises de conscience les plus puissantes et libératrices que j’ai eues au cours de ce voyage est que tout est dans ma tête. Tous les doutes sur moi-même ne sont qu’une histoire que je me raconte.
Il m’a fallu encore de nombreuses années pour traduire cette prise de conscience en changements de mentalité. Mais croyez-moi, vous y arriverez, lentement mais sûrement.