Réussir au travail en apprenant à manager : 8 conseils pour bien le faire

Faire preuve d’initiative et de leadership est nécessaire si vous souhaitez gravir rapidement les échelons de l’entreprise. Cela est particulièrement vrai lorsque vous visez un poste de direction.
Mais comment trouver le bon équilibre ?
Vous devez montrer à votre patron que vous pouvez prendre les choses en main. Cependant, vous voulez aussi avoir l’esprit d’équipe. Vous voulez être indépendant mais aussi le tenir informé.
Vous voulez montrer que vous avez de l’assurance et des idées. Mais vous ne voulez pas donner l’impression de parler à la baisse, d’aller trop loin ou d’être insubordonné dans le processus.
Pour trouver cet équilibre, il faut savoir gérer. Le management est une compétence clé qui sert aux leaders et aux subordonnés directs à tous les niveaux.
Parlons de la gestion supérieure. Nous allons vous expliquer ce que c’est, comment le faire efficacement et quels sont les avantages de le faire.
Qu’est-ce qui se passe ?
Les jeunes cadres sont rarement promus à leur poste en raison de leurs capacités de gestion.
Soyons réalistes. La plupart atteignent l’échelon de la direction en étant experts dans un domaine spécifique. Ces domaines peuvent être la gestion de projet ou la finance, plutôt que l’art de gérer des personnes.
Mais il y a souvent une étape négligée dans la préparation d’un manager, et c’est d’apprendre à gérer avant d’assumer le rôle de patron.
Qu’est-ce que la gestion ascendante, et qui êtes-vous censé gérer ? Lorsque l’idée est présentée pour la première fois, la plupart des gens répondent : « Mais attendez. N’est-ce pas plutôt l’inverse ? Mon patron n’est-il pas censé me gérer ? »
Et vous auriez raison. C’est le briefing que la plupart d’entre nous ont reçu.
On parle de « Managing up » essentiellement lorsqu’un subordonné direct, par le biais d’une relation positive, est en mesure de faciliter le travail de son supérieur hiérarchique. Il s’agit de créer de la valeur pour votre patron. Et en retour, il vous guide pour que vous soyez le meilleur employé possible.
Toute relation, même celle qui est définie par le pouvoir, comme celle entre un patron et un employé, reste une relation. Elle exige une contribution des deux parties et un degré sain de concessions mutuelles. Dans ce cas, le patron gère, et le membre du personnel gère.
Comment fonctionne le management ?
Avez-vous déjà fait l’expérience d’une de ces assistantes de direction (AD) super efficaces qui semblent avoir plus de pouvoir que le patron ? Voici une EA qui sait ce qui est important pour le dirigeant et comment gérer son agenda pour que le patron puisse se concentrer.
L’AE n’a peut-être pas le titre, mais il exerce une influence en assurant le succès du patron. Il s’agit d’une version du fonctionnement de la gestion ascendante. Dans ce cas, l’AE est le gardien qui autorise l’accès au patron et donne la priorité au succès de ce dernier par rapport à celui de tous les autres.
Pour la plupart des gens, le management ascendant n’implique pas d’être aussi impliqué dans les détails de la vie du leader (il ne le souhaite probablement pas). Cependant, comprendre ce qui compte pour votre supérieur et s’orienter vers ce qui l’aide à réussir devrait guider votre approche de la gestion supérieure.
Les avantages du management sur le lieu de travail
Pourquoi gérer ? Il existe des avantages directs liés à l’évaluation des performances, aux promotions et aux opportunités. Il y a aussi des avantages indirects liés aux performances de l’équipe, au maintien des ressources et du calendrier des projets, à l’amélioration des relations de travail et à la réduction du stress.
Pour de nombreux employés, l’évaluation de leurs performances personnelles et leur notation sont déterminantes :
- Votre taux de progression
- Que vous obteniez ou non une augmentation de salaire
- Votre mesure de la valeur pour l’organisation
Votre patron ou votre superviseur joue un rôle important dans cette évaluation.
Inévitablement, le fait de gérer au mieux contribue à de bonnes évaluations des performances, à l’obtention d’une promotion et à une situation gagnant-gagnant pour vous et votre patron. Ainsi, apprendre à maîtriser la gestion ascendante signifie que votre propre progression est d’autant plus réalisable.
Le deuxième avantage est de devenir le bras droit (au sens générique) de votre patron. Peu de gens sont indispensables de nos jours.
Si vous parvenez à vous forger la réputation d’être le bras droit de votre patron, ce dernier vous soutiendra ou vous emmènera avec lui lors de la prochaine grande opportunité.
Enfin, on apprend à de nombreuses femmes salariées à laisser leur travail parler de lui-même. Pourtant, une partie du processus de gestion consiste à faire savoir à votre patron où vous avez réussi et ce que vous avez géré.
Si vous indiquez clairement les domaines dans lesquels vous avez apporté une contribution et démontré votre efficacité, votre patron aura une bonne image.
Il ne s’agit pas de se vanter, mais plutôt de s’assurer que votre patron sait qui vous êtes et la valeur que vous apportez, à lui et à l’organisation.
Gérer quand votre relation avec votre patron n’est pas forte
On dit souvent qu’un employé ne quitte pas une organisation – il quitte son patron. C’est une statistique qui donne à réfléchir aux managers.
Mais tout le monde n’a pas le luxe de quitter une organisation en ces temps de crise financière. Ou, si vous voyez un avenir dans l’organisation en dépit de votre patron, cela peut signifier tenir bon et obtenir les meilleurs résultats de votre poste actuel.
Si nous espérons que notre patron s’intéressera à votre style d’apprentissage, il est souvent trop occupé. Il est donc souvent stratégique d’adapter votre style de communication à celui de votre patron.
Si ce qu’il recherche, ce sont des titres concis, plutôt que d’entrer dans les détails, alors faites en sorte que le feedback soit clair et net.
Le travail virtuel risque de rendre la relation avec votre patron encore plus difficile et délicate à gérer. Comment interpréter ces non-verbaux alors que vous êtes tous les deux hors caméra la moitié du temps ?
Le gros plan du Zoom (sans parler de la fatigue du Zoom) ne semble pas vous donner l’heure juste. Il est donc d’autant plus important de bien comprendre les attentes du patron et les résultats attendus.
De nombreux clients du coaching ont raconté comment ils ont travaillé avec un patron difficile qui semble avoir un comportement tyrannique. Mais la clé de ces patrons tyranniques réside souvent dans le fait de poser des questions clés à votre patron et de vous mettre fermement à sa place.
Gérer et comprendre votre patron
La plupart des employés se sentent quelque peu intimidés par l’idée d’avoir à gérer un supérieur, en particulier avec un patron supérieur ou un patron difficile. C’est le moment d’enfiler votre chapeau d’enquêteur ou de chercheur et de vous intéresser au monde de leur point de vue.
Cela peut sembler un cliché, mais la question fondamentale « Qu’est-ce qu’ils y gagnent ? » vous servira également dans cette relation. Se mettre à la place du patron et voir le monde un peu de son point de vue peut commencer à répondre à des questions essentielles.
Les questions à vous poser (ou à poser à votre responsable) sont les suivantes :
- Qu’est-ce qui est le plus important en ce moment ?
- Comment leur performance est-elle mesurée – quels objectifs doivent être atteints ce trimestre ?
- Qu’est-ce qui leur faciliterait la vie ?
- Qu’est-ce qui les empêche de dormir la nuit ?
- Comment voudraient-ils être soutenus ?
- Quelle est leur définition du succès ?
- Que considèrent-ils comme urgent ou non urgent ?
- Si vous avez des commentaires, comment préfèrent-ils les recevoir ? En personne, par courriel ou par texto, par téléphone ou lors d’un appel vidéo ?
Le profil des forces de l’entreprise, si vous avez la chance d’en avoir un, peut être un élément clé pour répondre à certaines de ces questions.
Qu’il s’agisse du Strengths Finder de Gallup ou de l’Ennéagramme, voyez si votre patron est prêt à partager des informations clés sur son style de travail et ses préférences. Cela contribuera grandement à expliquer ses comportements et à vous donner une idée de ses préférences.
Vous n’avez pas besoin d’aimer votre patron pour vous entendre efficacement. Il peut être difficile d’aller vers lui. Mais essayez de poser quelques questions pour établir un rapport, telles que celles mentionnées ci-dessus. Cela contribuera grandement à établir une relation avec lui.
Comment gérer au travail : 8 conseils
1. Sachez ce qui est important pour votre patron et quels sont ses objectifs.
C’est le premier conseil, et probablement le plus important, que nous avons détaillé ci-dessus. En fin de compte, c’est votre travail de soutenir la réussite de votre patron et de le faire passer pour une rock star.
2. Posez des questions
Le timing est essentiel, recherchez donc un moment où ils ne sont pas particulièrement pressés ou stressés.
Les questions que vous pouvez poser pour vous aider à gérer la situation sont les suivantes :
- A quoi ressemble leur journée de travail ?
- Qu’est-ce qui les inquiète ?
- Qu’est-ce qui les accable en ce moment ?
- Pour quoi auraient-ils besoin d’aide ?
- Comment vos objectifs soutiennent-ils les leurs ?
- Que puis-je faire d’autre ?
Essayez d’utiliser vos entretiens individuels ou votre période de feedback pour poser ces questions.
3. Développer l’empathie comme compétence de leadership
Il peut être difficile d’imaginer ressentir de l’empathie pour son patron, mais comme tout le monde, il est simplement humain. Nous ne pouvons pas prétendre comprendre notre patron ou savoir pourquoi il fait les choix qu’il fait.
Nous pouvons essayer de voir le monde à leur place et faire preuve d’empathie pour le stress et les contraintes auxquels ils sont confrontés. Une simple réflexion du type « Je peux imaginer que la journée d’aujourd’hui doit être très stressante » peut grandement contribuer à créer un climat de confiance.
4. Donner un avertissement précoce des problèmes potentiels
Aucun d’entre nous n’aime être le porteur de mauvaises nouvelles, et la dernière chose que vous voulez faire est de courir chez le patron au premier signe de problème. Mais le patron moyen veut être averti en temps utile que des problèmes se préparent. Personne n’aime ce genre de surprises.
Une récente cliente du coaching savait que l’affaire sur laquelle elle travaillait allait tout simplement manquer la date limite. Elle n’était pas la plus expérimentée de l’équipe, et son patron direct n’était pas le responsable de l’affaire.
Le fait qu’elle l’ait prévenu très tôt a permis d’intervenir à un moment critique, et elle a pu faire un compte rendu complet une fois le problème résolu. Au moment où il est urgent de communiquer une mauvaise nouvelle, soyez bref et factuel, en attribuant le moins de responsabilités possible.
5. Anticipez leur réponse probable
Après avoir observé votre patron en action pendant un certain temps, vous savez comment il va réagir. Si vous avez le type explosif, anticipez l’inévitable éruption.
N’oubliez pas qu’il réagit probablement à la situation plutôt qu’à vous personnellement.
Donnez-lui le temps et l’espace nécessaires pour se calmer et préparez vos prochaines mesures pour l’aider à maîtriser la situation. Par ailleurs, si votre patron a besoin de temps pour réfléchir, donnez-lui ce temps avant de proposer des solutions possibles.
6. Garder une trace écrite
Dans l’effervescence de la communication virtuelle de nos jours, les actions peuvent se perdre dans la traduction.
Notez tout ce que vous communiquez avec votre patron par téléphone ou sur Zoom/Teams dans un résumé succinct par e-mail ou une note de projet. La communication par courriel permet à votre patron de répondre des heures plus tard, lorsqu’il a le temps, plutôt qu’au moment où vous avez rédigé votre demande.
7. Savoir quand votre patron est le plus réactif
Sachez quand se situe l’heure de pointe de votre patron. S’il est un lève-tôt et qu’il est à son bureau tôt, il y a de fortes chances qu’il soit plus à même de répondre aux problèmes plus tôt dans la journée.
Si, au contraire, il semble être un hibou et qu’il envoie des courriels de nuit, vous pouvez probablement lui envoyer un courriel tard dans la nuit, même si vous n’obtenez pas de réponse immédiate.
Déterminez s’il y a ou non des périodes clés dans son calendrier pour le travail stratégique et essayez de ne pas les interrompre. Le maintien d’une bonne relation de travail avec l’assistant de direction permet de déterminer l’humeur du patron et de savoir si le moment est propice à l’engagement.
8. Soyez un baromètre de l’équipe
Souvent, le patron est trop occupé pour entrer dans les détails et n’a pas conscience de la façon dont l’équipe s’en sort.
Si vous remarquez que les tensions sont fortes ou que certains membres font des pieds et des mains, faites-le savoir à votre patron. Faites des suggestions sur la façon dont la charge pourrait être répartie plus équitablement.
Chacun de ces conseils doit être mûrement réfléchi et positionné. En fin de compte, ce que vous cherchez, c’est à combiner le meilleur de vous-même avec le meilleur de votre patron pour obtenir le succès que vous recherchez tous les deux.
Comment gérer le haut : Commencez à gérer dès aujourd’hui
Apprendre à diriger peut vous faire passer du statut de simple employé à celui de personne à contacter pour les défis difficiles et les opportunités de croissance. C’est une compétence qui profite également aux dirigeants et aux subordonnés directs à tous les niveaux.
Vous savez maintenant ce qu’est la gestion supérieure et pourquoi elle est importante. De plus, vous disposez de quelques conseils pratiques pour mettre en œuvre la gestion ascendante. Il est temps d’essayer !
Si vous avez besoin d’aide, contactez RecrutementPro. Nous aidons les employés à acquérir les compétences, l’état d’esprit et les comportements nécessaires pour donner le meilleur d’eux-mêmes, tant sur le plan personnel que professionnel. Demandez une démonstration pour en savoir plus.