Bien-être

Le bonheur est-il la clé du succès ?

Par Patrick Dubuisson , le mardi, 25 octobre 2022, 19h46 - 16 minutes de lecture
Is happiness the key to success?

Le succès et le bonheur sont-ils liés ?
Souvent, l’idée que nous nous faisons de la réussite est liée à notre carrière ou à notre situation financière. Nous sommes nombreux à penser que nous serions plus heureux si nous avions plus d’argent ou un meilleur emploi.
Mais la science montre que ce n’est pas toujours le cas.
Favoriser le bonheur dans nos vies peut en fait être ce qui nous conduit au succès, et non l’inverse.
Lorsque nous essayons de concentrer notre bonheur sur un ou deux aspects de notre vie, la joie peut sembler être une cible mouvante. Malgré cela, 63 % des adultes dans le monde déclarent encore se sentir heureux. Alors, quel est le secret pour être et rester heureux ?

Heureusement, Shawn Achor, chercheur en psychologie positive de renom, s’est penché sur nos plus grandes questions sur le bonheur.
Voici quelques-unes de ces questions :

  • Quel est le lien entre le succès et le bonheur ?
  • Quel est l’impact du bonheur sur notre rendement ?
  • Que peuvent faire les managers pour rendre leurs coéquipiers plus heureux ?

Achor a consacré sa vie à étudier la relation entre le succès et le bonheur. Cet auteur à succès du New York Times a aidé des milliers de personnes et d’organisations dans le monde entier à découvrir le pouvoir de la pensée positive grâce à ses livres, son coaching et sa conférence TED, qui a été vue plus de 23 millions de fois.
Achor est également membre du conseil scientifique de RecrutementPro.

A la poursuite du bonheur

Bien que la recherche du bonheur puisse sembler être un phénomène nouveau, il s’agit d’une histoire vieille comme le monde.
Les gens s’interrogent sur le bonheur depuis des siècles, même si le récent regain d’intérêt se concentre souvent sur la relation entre la réussite professionnelle et le bonheur.
Les chercheurs avaient l’habitude de croire que le bonheur était au moins à moitié génétique, mais les gens commencent à découvrir comment le niveau de bonheur d’une personne peut changer à tout moment.
Nous dissipons le mythe selon lequel on peut naître « heureux » et nous nous concentrons plutôt sur la manière dont nous pouvons tous devenir plus heureux.
De nombreux facteurs contribuent à l’expérience du bonheur d’une personne, mais la plupart de ces facteurs représentent des choix quotidiens.
En modifiant légèrement notre état d’esprit et nos habitudes, notre expérience du bonheur pourrait être très différente.
(Source de l’image)
Nous avons demandé à Achor ce qu’il avait découvert dans ses recherches approfondies sur le bonheur et comment le sens joue dans notre relation au bonheur.
RecrutementPro : Qu’est-ce qui vous a décidé à vous lancer dans ce domaine de recherche ? Était-ce le désir de trouver un sens (et le bonheur) dans votre travail ?
Shawn Achor : J’ai commencé mes recherches à la Harvard Divinity School. J’y ai étudié l’éthique chrétienne et bouddhiste, en examinant comment nos croyances façonnent nos actions dans le monde. Lorsque les gens du département de psychologie ont dit [they] que l’on pouvait désormais quantifier les changements de sens, de joie et d’optimisme, j’ai été séduit.
J’ai ensuite travaillé dans 50 pays et avec des organisations [like] La NASA, la NFL, et la Maison Blanche. Chaque jour, nous en apprenons davantage sur la manière de créer et de maintenir un changement positif.
BU : D’où vient le bonheur, et pourquoi s’en soucie-t-on tant aujourd’hui ? Il semble que personne ne parlait autrefois de l’importance d’être heureux.
SA : En fait, c’est le contraire qui est vrai. Si vous regardez les textes que Google [has] numérisés, les gens parlaient beaucoup plus du bonheur qu’ils ne le font [now].
Nous devons trouver des moyens de [talk about living a happy life everywhere]: non seulement dans le [boardroom] mais avec des soldats partant à la guerre et des enfants assis dans des services de cancérologie.
Note : Malgré une récente recrudescence des discussions sur le bonheur, nous écrivons encore beaucoup moins sur le bonheur qu’au début des années 1900.
BU : Le malheur est-il un problème générationnel ?
SA : Nous voyons des gens qui luttent contre le malheur à travers tout le spectre de l’âge. Mais je pense que la jeune génération [reminds] nous que nous devrions exiger de relier notre travail quotidien au bien-être personnel.
Note : C’est un rappel important, car 55 % des personnes heureuses dans le monde déclarent que le bien-être personnel et la santé sont les principaux facteurs de leur bonheur.
Mes travaux montrent que nous pouvons modifier le niveau d’optimisme d’une personne à tout moment de sa vie.
BU : Quelle est la relation entre le bonheur et l’optimisme ? Certains d’entre nous sont-ils simplement prédisposés à être plus optimistes ?
SA : Il existe une forte corrélation entre l’optimisme et le bonheur. Il est difficile de créer du bonheur si votre cerveau est continuellement en train de créer des échappatoires ou de prévoir le pire.
Donc oui, génétiquement parlant, je suppose que certaines personnes sont plus prédisposées à l’optimisme. [However,] mon travail montre que l’on peut changer l’attitude de quelqu’un [optimism level] à n’importe quel moment de sa vie.
Remarque : L’optimisme est essentiellement l’espoir d’être heureux ou de réussir dans l’avenir. Le bonheur est une série de choix personnels liés aux habitudes et à l’état d’esprit d’une personne, de sorte que même de légers changements peuvent entraîner une évolution spectaculaire de l’optimisme au fil du temps.

3 exercices quotidiens pour cultiver le bonheur dans votre équipe

  1. Reconnaissez chaque jour le travail bien fait d’un coéquipier.
  2. Prenez une pause de deux minutes pour méditer chaque jour. Deux minutes seulement peuvent aider à réduire le stress et à augmenter la conscience.
  3. Dites ou écrivez 3 choses pour lesquelles vous êtes reconnaissant aujourd’hui. Faites-le tous les jours.

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Le bonheur est-il l’objectif final ?

Même si nous pouvons influer sur notre bonheur à tout moment, le bonheur est-il vraiment l’objectif final ? Avons-nous besoin d’être heureux pour mener une vie réussie ?
Lorsque nous avons des priorités comme le travail, la famille et l’amitié, il arrive que le bonheur soit inconsciemment relégué au bas de notre liste de priorités.
Pourtant, nous savons que ces facteurs contribuent aussi directement à notre expérience globale de la joie. Le fait de voir le sens et la valeur personnelle qui se cachent derrière nos priorités peut nous aider à faire évoluer notre mentalité vers le bonheur.

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Attacher notre bonheur à un seul facteur ne nous rapproche généralement pas d’une vie bien vécue et appréciée. C’est pourquoi le succès seul ne nous rendra pas heureux.
Mais redéfinir notre façon de voir le succès et donner plus de sens à nos expériences peut nous aider à modifier nos niveaux de bonheur de base et à nous sentir plus satisfaits.
BU : Le niveau de base de la personne moyenne se situe-t-il entre le bonheur et le malheur ? Peut-on changer de façon permanente son niveau de bonheur de base ?
SA : Les chercheurs font des allers-retours sur le niveau de base moyen, mais le niveau de base de la personne moyenne se situe entre le bonheur et le malheur. [critical] partie de l’histoire est que notre ligne de base peut changer à tout moment. Nous ne sommes pas seulement nos gènes et notre environnement.
Remarque : de nombreux facteurs influent sur notre bonheur à un moment donné, et vous avez toujours la possibilité de modifier votre propre niveau de bonheur.
BU : Quel est l’effet de trouver un sens au travail sur votre bonheur général ?
SA : Si nous créons du bonheur dans [most] de nos heures conscientes – comme les 8 à 14 heures par jour que nous passons à travailler – nous avons beaucoup plus de chances d’être satisfaits de notre vie en général.
Note : Identifier le sens de votre journée par la méditation, la gratitude et l’appréciation des personnes qui vous entourent peut avoir un impact considérable sur la façon dont vous vivez le succès et le bonheur dans votre journée de travail.
BU : Le bonheur doit-il être notre objectif final ?
SA : Le bonheur est à la fois un moyen et une fin. Lorsque [we think positively, we’re] nous sommes plus à même de résoudre les problèmes du monde et les problèmes personnels. Mais, plus important encore, la poursuite du bonheur devrait nous faire perdre notre peur de la tristesse.
Lorsque nous savons que nous pouvons créer du bonheur et donner un sens à notre vie en changeant nos habitudes et notre état d’esprit, [we’re] plus susceptibles et capables d’affronter les choses qui nous rendent tristes dans le monde.
Il est également important que les gens comprennent enfin que le contraire du bonheur n’est pas la tristesse. Le contraire du bonheur, c’est l’apathie.
BU : Les personnes malheureuses peuvent-elles réussir ?
SA : Cela dépend de notre définition du succès. Si le succès est une vie bien vécue et appréciée, alors non. Mais si le succès est purement monétaire ou basé sur notre position, alors je connais beaucoup de gens qui ont réussi et qui sont malheureux. Vous en connaissez probablement aussi.

Stress, malheur et travail

Une partie de notre recentrage culturel sur le succès et le bonheur provient de l’expérience de niveaux de stress plus élevés.
Le stress est le principal facteur négatif qui influe sur les niveaux de bonheur, ce qui suscite un intérêt croissant pour l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée.
Étant donné que le stress diminue la satisfaction de la vie et que le stress est souvent ressenti au travail, certaines personnes pensent que la réussite professionnelle pourrait être la clé de leur bonheur.

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Mais le stress ne doit pas nécessairement avoir cet impact négatif sur nos vies. Le stress a généralement un impact négatif sur nous parce que nous ne voyons pas le sens ou le but de nos inquiétudes.
Si le stress que nous ressentons est lié à nos objectifs et à nos rêves, il peut être plus facile à gérer. Se recentrer sur nos objectifs peut nous aider à atteindre le succès que nous souhaitons sans compromettre notre bonheur pour y parvenir.
BU : Existe-t-il un lien entre l’augmentation du stress et le malheur au travail ? Comment pouvons-nous contrôler le monde qui nous entoure, ou le pouvons-nous ?
SA : Le stress ne doit pas nécessairement causer le malheur. Le stress sans signification, associé à un manque de sommeil et à un manque de liens sociaux, crée définitivement le malheur.
La clé est de reconnaître notre stress, de se reconnecter au sens, et de canaliser notre réponse émotionnelle vers cet objectif initial.
BU : Comment les managers peuvent-ils aider les gens à envisager le succès différemment ? Le bonheur de mes employés est-il ma responsabilité ?
SA : Nous devons aider les managers à réaliser que la meilleure façon de voir les meilleurs éléments de leur équipe et de gérer efficacement leurs ressources est de [make sure] que l’équipe fonctionne à son niveau optimal – ce qui signifie que leur cerveau doit être au positif.
Lorsque notre cerveau n’est pas « à l’état positif », nous sommes en mode « combat, fuite ou gel » et nous utilisons les parties les moins avancées de notre cerveau pour prendre des décisions. Lorsque nous sommes en mode « positif », nous sommes plus à même de faire preuve d’empathie, de générer des idées créatives et d’explorer les possibilités sans crainte.
Le bonheur est un choix personnel, mais aussi un choix interconnecté. [We’re] en changeant continuellement les autres personnes et en influençant leur capacité à choisir le bonheur.
Il est de ma responsabilité non seulement de [make sure] que je vive ce choix, mais aussi que je sois [fostering it in others, too]. Il est plus facile pour moi de choisir le bonheur lorsque j’ai aidé d’autres personnes à le choisir autour de moi.
BU : Quel rôle joue la distraction dans le bonheur, et comment gérer les distractions dans notre monde de plus en plus connecté ? Que faire si je dois être sur mon courrier électronique toute la journée ?
SA : Les recherches menées à Harvard [shows] que la distraction fait définitivement obstacle à notre bonheur. Personne n’a besoin d’être sur sa messagerie à chaque seconde de la journée.
Alors, quand vous pouvez vous éloigner de vos e-mails, faites-le pleinement. Notre cerveau a besoin de pauses cognitives [to] pour pouvoir répondre efficacement à ces e-mails.
Je pense qu’au cours de la prochaine décennie, nous allons résoudre le problème que nous avons créé avec le courrier électronique, à savoir que nous disposons d’un temps limité, mais que les ressources attentionnelles de chacun sont pleinement exploitées.
BU : Le bonheur est-il contagieux ?
SA : Incroyablement. Mais la négativité l’est aussi.
Nous avons tendance à nous nourrir des émotions des autres (en psychologie, c’est ce que l’on appelle le « feed-back »). [is called] contagion émotionnelle). [The key] est d’être plus expressif verbalement et non verbalement de votre optimisme afin que les autres membres de votre équipe puissent en bénéficier et vous le renvoyer.

Le bonheur comme choix et changement d’habitudes

Nous n’avons pas besoin de chercher loin pour trouver le bonheur, mais nous devons nous entraîner à le chercher.
L’habitude du bonheur exige de se concentrer et de s’attacher à développer une attitude positive. Lorsque nous avons l’habitude de nous concentrer sur la négativité, il peut être difficile de voir la joie dans notre vie actuelle.
Le changement positif vient de la création d’habitudes positives. Mais le développement de ces habitudes ne doit pas nécessairement être compliqué ou prendre beaucoup de temps. Il suffit de quelques minutes de méditation par jour pour passer de l’état d’esprit d’accablement à celui de calme.

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Ces changements simples ont un effet cumulatif, ce qui permet de mener une vie plus heureuse et plus épanouie. Lorsque votre équipe commence à voir vos changements, votre exemple peut les aider à trouver le succès et le bonheur au travail, aussi.
BU : Comment pouvons-nous nous orienter vers le bonheur et non le mécontentement ?
SA : Scientifiquement, le bonheur est un choix sur la façon dont nous consacrons nos ressources mentales. Nous pouvons nous orienter vers le bonheur en modifiant nos habitudes quotidiennes. [to] pour allouer ces ressources plus efficacement, [so] le cerveau humain [can work] à son niveau optimal.
Je suis continuellement surpris de constater que les plus petites interventions peuvent avoir un effet considérable. Le simple fait de dire trois choses pour lesquelles vous êtes reconnaissant autour de la table du dîner avec votre famille transformera non seulement votre famille, mais aussi les générations à venir.
Essayez ces deux autres exercices pour vous aider à vous orienter vers le bonheur :

  1. Félicitez chaque jour un coéquipier pour un travail bien fait. Cela peut prendre la forme d’un court courriel ou d’un « excellent travail sur ce projet ». [acknowledgment] lorsque vous les croisez dans le bureau.
  2. Essayez de prendre une pause de 2 minutes pour méditer chaque jour. Respirez profondément pour cultiver un sentiment de calme, puis revenez au projet sur lequel vous travailliez. En passant du multitâche au monotâche, vous entraînez votre cerveau à se sentir moins menacé et moins dépassé.

BU : Est-ce que nous essayons d’en faire trop, et est-ce que cela nous rend malheureux ?
SA : Il y a [many] raisons pour lesquelles nous constatons une augmentation des taux de dépression, de troubles alimentaires et de mécontentement.
Je ne pense pas que l’ambition soit le problème, mais notre désir de réussite s’accompagne de faux pas. Souvent, nous sacrifions le sommeil, les relations sociales et les périodes de rajeunissement. [to] pour augmenter notre succès. Mais, cette [hurts] non seulement notre bien-être, mais aussi notre capacité à réussir.
BU : Comment trouver le bonheur, ou même simplement rester motivé, lorsque nous sommes confrontés à un facteur de stress majeur dans notre vie personnelle ?
SA : Tout stress a un sens. La meilleure façon de faire face au stress n’est pas de paniquer et de le fuir, mais de se rappeler pourquoi il a un sens.
Une boîte de réception pleine de spam ne cause aucun stress, car elle n’a pas de sens. Mais lorsque votre boîte de réception est pleine de prospects, vous devez vous remettre à construire votre entreprise, sinon votre vie aura à la fois du stress et un sens.
Nous devons nous reconnecter à la [purpose] dans nos vies afin que le stress n’apparaisse pas comme une menace pour notre bonheur.
BU : Il est si difficile de créer de nouvelles habitudes. Comment recommandez-vous de faire du bonheur une habitude quotidienne ?
SA : Je ne pense pas que l’on puisse faire du bonheur une habitude, mais je pense que c’est une bonne chose. [believe] vous pouvez créer le bonheur en construisant des habitudes qui sont les blocs fondamentaux du bonheur, comme la pratique de la gratitude. [daily]la connexion avec votre réseau de soutien social, l’accomplissement conscient d’actes de bonté aléatoires et la méditation.
[At work]La meilleure façon de créer le changement est de le modéliser. Votre équipe ne s’efforcera jamais de réussir si elle ne vous voit pas faire des efforts dans ce sens.
Le bonheur peut également être lié à la motivation. Si votre équipe est désengagée de votre culture ou de la mission de l’entreprise, il lui sera difficile de trouver le succès et le bonheur.
Commencez par rappeler aux gens que le bonheur mène au succès, et non l’inverse. Encouragez vos coéquipiers à trouver un sens à leur travail, même s’ils n’ont pas encore atteint les grandes étapes.

Aider vos équipes à favoriser le bonheur

Le changement d’habitudes peut sembler difficile, mais vous n’êtes qu’à quelques petites habitudes de voir plus de bonheur et de succès dans votre propre vie. Et si vous pouviez en faire une réalité pour votre équipe aussi ?
Le coaching est un outil puissant qui peut aider vos employés à changer leurs habitudes et à trouver plus de succès et de bonheur au travail.
Êtes-vous prêt à voir ce que le coaching peut faire pour votre équipe ? Aidez à créer cette transformation dans votre organisation et commencez à travailler avec un coach RecrutementPro dès aujourd’hui !

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Patrick Dubuisson

Je suis un professionnel du recrutement, qui partage sa vie entre sa famille, son boulot, et surtout son boulot.  J'ai 42 ans, toutes mes dents, un labrador, un pavillon de banlieue dans les Yvelines, une femme, deux enfants, un break et je passe des vacances au Touquet tous les ans, quand je ne vais pas chasser l'ours au bord du lac Baïkal ou boire de la vodka avec Nicolas. J'aime la course à pied, le squash, le tennis, le mikado, la vodka et la roulette.

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