Bien-être

Coincé au milieu : Que perd-on avec une main-d’œuvre qui n’est pas malade, mais qui n’est pas bien ?

Par Patrick Dubuisson , le mardi, 25 octobre 2022, 19h46 - 3 minutes de lecture
Coincé au milieu : Que perd-on avec une main-d'œuvre qui n'est pas malade, mais qui n'est pas bien ?

Les statistiques générales concernant le stress, la solitude et la crise ces derniers temps sont déchirantes. À la mi-juillet, plus de 40 % des adultes ont signalé des symptômes d’anxiété ou de dépression, selon le US Census Bureau, et 51 % des adultes interrogés dans le cadre d’une récente enquête de la Kaiser Family Foundation ont déclaré que la pandémie avait eu un impact négatif sur leur santé mentale. Chez les jeunes adultes de 18 à 29 ans, ce pourcentage est de 63 %.
L’impact dévastateur du COVID-19 – isolement et insécurité physique et financière – rend l’amélioration de l’accès aux soins de santé mentale et la création d’un soutien pratique pour les personnes qui traversent cette période à la fois critique et louable.

Risque invisible et potentiel perdu

Je me sens épuisé. Je ne peux pas prendre l’air. Je ne fais que passer à travers les mouvements. Je ne sais pas combien de temps je vais pouvoir continuer comme ça.
Il y a aussi une autre conversation importante que les entreprises doivent avoir sur la santé mentale. Le problème se pose depuis bien avant la pandémie. Elle sera toujours là quand le virus ne le sera plus. Comment la santé mentale et le bien-être des employés affectent-ils l’entreprise, et pas seulement le résultat net ?
Les entreprises risquent d’être aveuglées par les 90 % d’employés qui ne sont ni en crise ni au mieux de leur forme. Ils n’ont pas besoin de soins cliniques. Pourtant, ils sont en difficulté, au moment même où les entreprises ont besoin de fonctionner à plein régime. Les tendances en matière de bien-être des personnes sont sur une trajectoire de collision avec les exigences du nouveau monde du travail.

Dans cette série en trois parties, nous explorerons l’état de la santé mentale des employés et la façon dont cela se traduit dans la vie professionnelle quotidienne. Nous nous pencherons également sur l’importance stratégique de la santé mentale et sur la possibilité de libérer le potentiel humain en soutenant la santé mentale dans l’ensemble de l’organisation.

  • Partie 1 : Pas malade, mais pas bien. Le dépérissement du « milieu massif ».
  • Partie 2 : Pourquoi la santé mentale est d’une importance stratégique.
  • Partie 3 : De la santé mentale à l’aptitude mentale : augmenter le niveau de bien-être des employés à tous les niveaux.

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Patrick Dubuisson

Je suis un professionnel du recrutement, qui partage sa vie entre sa famille, son boulot, et surtout son boulot.  J'ai 42 ans, toutes mes dents, un labrador, un pavillon de banlieue dans les Yvelines, une femme, deux enfants, un break et je passe des vacances au Touquet tous les ans, quand je ne vais pas chasser l'ours au bord du lac Baïkal ou boire de la vodka avec Nicolas. J'aime la course à pied, le squash, le tennis, le mikado, la vodka et la roulette.

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