Bien-être

7 façons de surmonter la peur de l’échec et d’avancer dans la vie

Par Patrick Dubuisson , le mardi, 25 octobre 2022, 19h48 - 11 minutes de lecture
7 ways to overcome fear of failure and move forward in life

L’échec fait peur. Lorsque vous vous investissez dans un projet, que vous en parlez à d’innombrables personnes et que vous passez des nuits blanches à essayer de réussir, la défaite peut être écrasante. Mais si vous avez constamment peur d’un résultat négatif, pourquoi vous donner la peine de poursuivre quoi que ce soit ?

L’emploi de vos rêves pourrait ne pas être envisagé parce que l’effort serait insignifiant si vous échouez. Vous pourriez mettre fin à une relation prometteuse par peur de souffrir si elle ne fonctionne pas. Dans ces deux cas, l’éventualité d’un mauvais résultat peut vous empêcher de poursuivre quelque chose de beau.

Que ce soit au travail ou dans la vie, il est normal de se demander si les choses vont marcher. En fait, selon cette enquête menée auprès de plus de 1 000 personnes, les gens ont plus peur de l’échec que des araignées, de rester seuls à la maison et même des fantômes.

Mais l’anxiété peut devenir débilitante si vous la laissez faire. Il est important d’être conscient de ses peurs et de les recadrer pour qu’elles n’aient pas d’impact négatif sur votre vie.

Voici notre guide pour vous aider à surmonter la peur de l’échec.

Accepter sa peur de l’échec

La peur d’échouer, connue cliniquement sous le nom d’atychiphobie, est difficile à identifier. Elle se manifeste par des comportements subconscients et des schémas de pensée invisibles pour vous.

Et, pour compliquer encore les choses, cette peur est une prophétie auto-réalisatrice : vous avez tellement peur de l’échec que celui-ci devient la seule issue possible. Elle s’accompagne souvent d’un état d’esprit fixe et de pensées négatives automatiques. Cette négativité nuit à votre confiance et augmente le doute de soi.

Puis, lorsque vous échouez inévitablement, vous vous confirmez que votre peur est fondée.

Prenons l’exemple d’un entretien d’embauche. Si vous ne prenez pas la peine de vous présenter parce que vous avez peur d’échouer, vous vous assurez simplement de ne jamais obtenir le poste. Vous essayez ensuite de valider votre choix en vous convainquant que vous ne méritez pas de réussir ou que vous n’étiez pas capable de le faire.

Et ainsi, le cycle continue.

La clé pour briser ce schéma est de reconnaître vos comportements. Voyez si l’un d’entre eux résonne en vous :

  • Réticence à essayer de nouvelles choses. Les projets stimulants ou autres ne valent pas la peine si vous avez peur d’échouer.
  • Autosabotage. Vous remettez à plus tard la poursuite de vos objectifs ou vous vous sentez paralysé par l’angoisse du progrès.
  • Faible estime de soi, confiance en soi et doute de soi. Vous ne croyez pas que vous pouvez atteindre vos objectifs, alors vous n’essayez même pas. Le fait de voir des personnes qui ont réussi sur les médias sociaux vous remplit d’effroi car vous n’arriverez jamais à faire ce qu’elles ont fait.
  • Le perfectionnisme. Si vous ne pouvez pas le faire parfaitement, à quoi bon ? Vous n’êtes prêt à essayer que si vous pensez pouvoir atteindre vos normes élevées.
  • Les pensées négatives. Lorsque vous êtes confronté à un défi, votre tête est remplie de pensées négatives.

Si l’une de ces questions vous interpelle, il n’est pas trop tard pour faire des changements. Mais c’est plus facile à dire qu’à faire.

Reconnaître sa peur peut être effrayant en soi. L’anxiété devient si familière que s’y accrocher semble plus sûr que de s’attaquer aux symptômes sous-jacents. Elle peut souvent être le signe d’une honte, d’une dépression, d’une anxiété ou d’une faible estime de soi, autant de facteurs difficiles à affronter. Il vaut la peine de parler à un professionnel de la santé mentale si vous avez besoin d’aide pour faire face à ces problèmes.

Dans les cas les moins graves, apprendre à recadrer ses pensées peut être utile. Ne sous-estimez pas le pouvoir de la pensée positive.

Commencez par vous poser ces 4 questions

La prochaine fois que vous aurez peur, respirez profondément et écrivez vos pensées dans un journal. Vous pouvez utiliser ces questions pour vous inciter à penser différemment :

  1. De quoi ai-je vraiment peur ? Le fait d’écrire vos peurs peut les rendre moins accablantes. Les problèmes ont tendance à paraître beaucoup plus petits sur la page.
  2. Pour qui est-ce que je me bats ? Parfois, votre peur vous empêche d’aider les personnes que vous aimez. Se rappeler de cela peut vous donner l’impulsion dont vous avez besoin.
  3. Quel est le pire qui puisse arriver ? Le pire des scénarios n’est peut-être pas aussi grave que vous le pensez. Dans de nombreux cas, l’échec ne change pas grand-chose à votre situation actuelle, alors qu’avez-vous à perdre ?
  4. Et si je réussis ? Pensez à la façon dont votre vie s’améliorerait si vous alliez jusqu’au bout. Rappelez-vous pourquoi vous vous êtes engagé dans cette voie.

La lecture de vos réponses peut vous aider à identifier vos peurs, vos schémas de pensée et vos croyances limitatives dont vous n’étiez pas conscient auparavant. Cela peut également vous permettre de vous sentir moins accablé, d’examiner vos peurs de manière objective et de planifier un plan d’action.

Une fois que vous avez écrit vos pensées, travaillez avec RecrutementPro pour les décortiquer. Nos coaches peuvent vous aider à recadrer vos peurs afin qu’elles n’aient plus de prise sur vous.

Comment surmonter la peur de l’échec : 7 conseils

C’est une chose d’identifier ses peurs, c’en est une autre de les surmonter. Voici quelques conseils qui peuvent vous aider.

1. Accepter que l’échec est normal – et qu’il peut être une bonne chose.

Il y a une raison pour laquelle l’expression « échouer rapidement » a gagné en popularité ces dernières années. Les chefs d’entreprise savent que l’acceptation de l’échec fait partie de la réussite. Chaque erreur est un tremplin vers un objectif plus grand.

Personne ne crée une entreprise avec l’intention d’échouer. Mais si les choses tournent mal, il vaut mieux que ce soit rapidement. Plus vite c’est fini, plus vite vous pouvez apprendre de vos erreurs et passer à autre chose.

2. Adoptez l’esprit du débutant

Il y a une première fois pour tout. Adopter l’esprit du débutant, c’est aborder les nouveaux défis avec curiosité et une pensée positive plutôt qu’avec la peur. Considérez chaque situation comme une expérience d’apprentissage et donnez-vous la permission de ne pas être un pro immédiatement. Même Michael Jordan s’est entraîné avant de connaître le succès.

Si vous êtes perfectionniste, vous voulez probablement réussir dès votre première tentative. Mais c’est une attente irréaliste. Vous rencontrerez des obstacles, et ce n’est pas grave. Deux petits pas en avant et un pas en arrière constituent toujours un résultat net positif.

3. Parlez à quelqu’un en qui vous avez confiance

Lorsque vous êtes coincé dans votre propre tête, les pensées excessives et l’accablement peuvent se manifester. Parler à une personne de confiance peut vous aider à jeter un nouvel éclairage sur votre situation – qu’il s’agisse d’un ami, d’un mentor, d’un membre de la famille ou d’un thérapeute. Parlez-lui de vos craintes et écoutez ses commentaires. Ils peuvent changer votre façon de voir les choses.

4. Donnez-vous plus d’options

Lorsqu’une situation vous inquiète, il est facile de se focaliser sur une seule issue négative possible. Mais tant que vous ne l’avez pas fait, vous ne savez pas comment l’histoire se termine. Vous ne pouvez pas prédire l’avenir. Envisagez la possibilité que les choses se passent mieux que vous ne le pensez.

Utilisez vos capacités de visualisation pour imaginer plusieurs fins possibles. Ce nouveau projet pourrait vous permettre d’établir de nouveaux contacts dans le secteur, d’approfondir votre relation avec votre patron et votre équipe, ou d’approfondir vos connaissances dans votre domaine. Ou (et c’est la meilleure option de toutes), vous pourriez faire un tabac. Tant que tout n’est pas dit et fait, tout est possible.

5. Rappelez-vous ce qu’il en coûte de ne pas essayer

Selon les mots de la légende du hockey Wayne Gretzky, « Vous ratez 100% des tirs que vous ne prenez pas ».

Vivre dans la peur a un coût. Si vous ne tentez jamais rien, vous risquez de passer à côté de certaines des plus belles opportunités de la vie. Rappelez-vous qu’essayer et échouer est souvent mieux que de ne pas essayer du tout.

6. Ajustement à la volée

Rien n’est jamais figé. Si vous essayez quelque chose et que ce n’est pas ce que vous attendiez, vous avez le droit de faire des changements. Vous pouvez quitter un emploi que vous n’aimez plus, demander de l’aide lorsque vous êtes débordé ou prolonger votre délai si vous en avez besoin. Tant que vous êtes prêt à vous adapter, vous n’êtes jamais vraiment coincé dans une décision.

7. Ayez peur, mais faites-le quand même

Votre peur ne disparaîtra peut-être jamais, et c’est normal. Cela ne signifie pas que vous devez la laisser vous contrôler. Si la bravoure consiste à progresser sans peur, le courage consiste à le faire malgré la peur. Soyez courageux, et vous serez surpris de ce que vous pouvez accomplir.

Conquérir la peur de l’échec au travail

En fonction de votre carrière, le travail peut vous faire ressentir une pression particulièrement élevée. Voici quelques conseils pour vous aider à vaincre la peur au travail.

1. Identifier les avantages des échecs passés

De nombreuses expériences négatives ont des avantages cachés, même si vous ne les voyez pas instantanément. Examinez vos erreurs passées et la façon dont elles vous ont influencé. Peut-être qu’une faute de frappe embarrassante vous a rendu plus soucieux des détails, ou qu’un délai manqué vous a rendu plus efficace. Ces expériences ont pu être douloureuses, mais vous avez persévéré. Vous avez appris de ces échecs ; vous pouvez aussi apprendre de vos futurs échecs.

2. Considérez-le comme un défi

Lorsqu’il y a un risque d’échec plus élevé que la normale, voyez-le comme le défi qu’il représente. C’est une occasion de tester vos compétences d’une manière que vous n’avez jamais eue auparavant.

Sortir de votre zone de confort est un travail difficile et peut être stressant au début – mais tout stress n’est pas mauvais. Certaines personnes craignent le succès parce qu’il est synonyme de changement. Mais si vous êtes à la hauteur de la tâche, vous pouvez activer l’eustress et vous engager dans le meilleur travail que vous ayez jamais fait.

3. Soyez gentil avec vous-même

Si les choses ne se passent pas comme vous le voulez, n’oubliez pas d’être gentil avec vous-même. Prendre soin de soi est d’une importance vitale lorsque vous ne répondez pas à vos propres attentes. Rentrez chez vous, prenez un bain, faites de la gym – tout ce dont vous avez besoin pour évacuer le stress avant de remonter en selle.

L’acceptation est la clé

Personne n’aime faire des erreurs. Au mieux, elles sont embarrassantes. Au pire, elles affectent les membres de votre équipe ou vos proches. Mais elles sont inévitables. Vous pouvez rechercher la perfection autant que vous voulez, mais l’erreur est humaine. Le moment où vous cessez de faire des erreurs est celui où vous cessez de progresser dans votre vie et votre carrière.

Bien sûr, tous les risques ne valent pas la peine d’être pris – vous ne voulez pas vous retrouver dans une situation qui vous causerait un préjudice mental ou physique. Mais de nombreuses opportunités de la vie impliquent un défi sain.

Apprendre à surmonter la peur de l’échec est plus facile à dire qu’à faire. Mais nous sommes convaincus que vous pouvez le faire – et nous sommes impatients de vous voir vous épanouir.

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Patrick Dubuisson

Je suis un professionnel du recrutement, qui partage sa vie entre sa famille, son boulot, et surtout son boulot.  J'ai 42 ans, toutes mes dents, un labrador, un pavillon de banlieue dans les Yvelines, une femme, deux enfants, un break et je passe des vacances au Touquet tous les ans, quand je ne vais pas chasser l'ours au bord du lac Baïkal ou boire de la vodka avec Nicolas. J'aime la course à pied, le squash, le tennis, le mikado, la vodka et la roulette.

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